La préparation au bypass gastrique : ce que vous devez savoir?
Introduction
Le bypass gastrique est devenu l’une des interventions chirurgicales les plus populaires pour traiter l’obésité sévère, avec des millions de procédures réalisées chaque année à travers le monde [1]. Bien que ce soit une procédure qui a prouvé son efficacité dans la réduction significative du poids et l’amélioration de nombreuses comorbidités associées, comme le diabète de type 2 [2], la réussite à long terme dépend en grande partie de la préparation préopératoire du patient.
En raison de son mécanisme d’action double : restriction alimentaire et malabsorption, le bypass gastrique a évolué historiquement pour devenir une intervention de choix pour les patients souffrant d’obésité morbide [3]. Cependant, il existe de nombreux facteurs qui jouent un rôle en plus des aspects physiologiques de l’opération, tels que l’évaluation médicale préopératoire, les changements dans le mode de vie et l’aide psychologique [4].
Il est important de comprendre que le bypass gastrique n’est pas une solution magique, mais plutôt un outil qui, combiné à des changements de style de vie durables, peut entraîner une perte de poids significative et une amélioration de la qualité de vie [5]. L’objectif de cet article est de vous donner un aperçu complet et détaillant de la préparation nécessaire pour cette intervention.
Comprendre le bypass gastrique et la préparation
Le bypass gastrique est une intervention chirurgicale conçue pour traiter l’obésité en modifiant la physiologie digestive. Son origine remonte aux années 1960, avec les premiers essais menés par le Dr Edward E. Mason, souvent considéré comme le père de la chirurgie bariatrique moderne [6]. Depuis lors, l’intervention a subi plusieurs modifications et améliorations, rendant le processus plus sûr et efficace pour les patients.
Mécanismes de fonctionnement : la préparation ?
L’une des principales raisons pour lesquelles le bypass gastrique est devenu si populaire est son mécanisme d’action double. D’une part, il y a une restriction alimentaire. La chirurgie crée une petite poche à partir de l’estomac, réduisant ainsi la quantité de nourriture qu’une personne peut consommer à chaque repas [7]. D’autre part, il y a la malabsorption. Une partie de l’intestin est contournée, ce qui signifie que moins de calories et de nutriments sont absorbés lors de la digestion [8].
En théorie, cela peut sembler simple, mais en fait, la physiologie est beaucoup plus complexe. L’intervention a également un impact sur les hormones intestinales, qui sont essentielles à la régulation de la faim, de la satiété et du métabolisme. Par exemple, la production d’hormones satiétogènes comme le PYY et le GLP-1 augmente, tandis que la production d’hormone ghréline, souvent appelée « hormone de la faim », est souvent diminuée après un bypass gastrique [9]. Ces changements hormonaux, combinés aux effets physiques de la chirurgie, peuvent réduire considérablement l’appétit et améliorer le métabolisme énergétique.
Avantages et inconvénients du bypass gastrique
Cependant, le bypass gastrique présente des problèmes. Si les patients ne suivent pas un régime alimentaire approprié et ne prennent pas les suppléments recommandés, ils pourraient manquer de vitamines et de minéraux en raison d’une malabsorption induite. De plus, il existe des risques associés à toute intervention chirurgicale, tels que les infections, les saignements et les complications liées à l’anesthésie [10]. Néanmoins, les taux de complications sont relativement faibles lorsque l’intervention est effectuée par des chirurgiens expérimentés dans des centres spécialisés.
Le bypass gastrique est une intervention chirurgicale complexe qui offre un potentiel significatif pour la perte de poids et l’amélioration des comorbidités associées à l’obésité. Cependant, son succès dépend de la compréhension profonde de son mécanisme par le patient et de l’engagement à apporter des changements durables au mode de vie après la chirurgie.
Évaluation et la préparation médicale pré-opératoire
L’évaluation médicale préopératoire est une étape fondamentale dans la préparation au bypass gastrique. Elle permet d’identifier les potentiels risques, de s’assurer que le patient est un candidat approprié pour l’intervention et de prévoir les besoins postopératoires [11].
La préparation et consultations avec des spécialistes
Tout d’abord, une consultation initiale avec un chirurgien bariatrique est primordiale. Le chirurgien examinera les antécédents médicaux du patient, son historique de perte de poids, ainsi que ses motivations pour l’opération. Il est essentiel pour le patient de comprendre les implications de la chirurgie, ses avantages, ses risques, et d’avoir des attentes réalistes quant aux résultats [12].
Une série de tests et d’examens seront prescrits. Ceux-ci incluent généralement des analyses de sang pour évaluer la fonction rénale, hépatique et thyroïdienne, ainsi que pour détecter des carences en vitamines et minéraux. Pour évaluer la fonction cardiaque, il est également recommandé d’utiliser un électrocardiogramme (ECG) [13]. Dans certains cas, une endoscopie du duodénum et de l’estomac peut être nécessaire pour évaluer l’état de ces organes. Il peut également être nécessaire d’effectuer des tests d’imagerie tels que des radiographies pulmonaires et des échographies abdominales.
La préparation psychologique : pourquoi c’est important.
L’évaluation ne se limite pas aux aspects purement physiologiques. Une consultation avec un endocrinologue peut être recommandée, en particulier pour les patients diabétiques ou ceux présentant d’autres troubles hormonaux [14]. De même, un cardiologue peut être consulté pour évaluer les risques cardiaques associés à la chirurgie, surtout si le patient a des antécédents de maladies cardiovasculaires.
L’évaluation psychologique est un aspect souvent négligé mais crucial de l’évaluation préopératoire. La chirurgie bariatrique, y compris le bypass gastrique, nécessite des changements de mode de vie, de diète et d’exercice importants. La capacité du patient à faire face à ces changements, à reconnaître et à gérer le stress postopératoire et à suivre les recommandations alimentaires et de mode de vie après l’opération sera évaluée par un psychologue ou un psychiatre [15].
Le processus exhaustif d’évaluation médicale préopératoire vise à préparer au mieux le patient à la chirurgie et à maximiser les chances de succès. C’est une collaboration entre le patient et une équipe multidisciplinaire qui garantit que tous les aspects de la santé et du bien-être du patient sont pris en compte avant l’intervention.
La préparation et la modifications du mode de vie avant l’opération
La réussite d’un bypass gastrique dépend non seulement de la capacité chirurgicale, mais également de la façon dont le patient a modifié son mode de vie avant l’opération. Ces ajustements préopératoires sont essentiels pour maximiser les bénéfices postopératoires et réduire les risques de complications [16].
Introduction de (alimentation, exercice, conseils)
1.Perte de poids préopératoire : Il est souvent recommandé aux patients d’entamer une perte de poids modérée avant la chirurgie. Cette démarche réduit le volume du foie et la quantité de graisse autour de l’abdomen, facilitant ainsi l’accès chirurgical à l’estomac. De plus, elle prépare le patient à adopter de nouvelles habitudes alimentaires après l’intervention [17].
2.Régime alimentaire : Un régime riche en protéines et faible en glucides est généralement prescrit avant l’opération. Cette approche contribue à prévenir la perte musculaire, tout en favorisant la réduction des réserves de graisse. La diminution de la consommation de sucre et de matières grasses aide également à réduire les inflammations et à améliorer la fonction hépatique [18].
3.Exercice physique : Introduire un programme d’exercices légers peut renforcer le cœur, améliorer la capacité pulmonaire et augmenter la résilience physique du patient. L’activité physique régulière préopératoire a démontré des bénéfices sur la récupération post-chirurgicale et la réduction des complications [19].
4.Abandon du tabagisme : Fumer augmente le risque de complications post-chirurgicales, notamment les infections, la mauvaise cicatrisation et les problèmes pulmonaires. Il est donc impératif d’arrêter de fumer au moins 6 à 8 semaines avant l’intervention [20].
5.Évitement de certains médicaments : Certains médicaments, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et certains compléments alimentaires, peuvent augmenter le risque de saignement ou d’autres complications. Une discussion approfondie avec le chirurgien est nécessaire pour déterminer quels médicaments doivent être arrêtés ou modifiés.
La préparation au bypass gastrique va bien au-delà de la simple programmation d’une date d’opération. Les changements de mode de vie exigent un engagement fort du patient, une volonté d’adopter de nouvelles habitudes et une compréhension approfondie des bénéfices de ces modifications. En fin de compte, ces efforts préparatoires constituent la pierre angulaire du succès à long terme de l’opération.
La préparation aux aspects psychologiques et soutien
La condition physique n’est pas la seule considération dans la préparation au bypass gastrique. Il existe de nombreux problèmes psychologiques associés à cette intervention chirurgicale, et une prise en charge globale est essentielle pour maximiser les chances de succès à long terme [21].
Importance de la préparation mentale et émotionnelle
1. Évaluation psychologique : Avant la chirurgie, une évaluation psychologique approfondie est souvent requise. Cette évaluation vise à identifier les éventuelles contre-indications psychologiques à la chirurgie, comme les troubles de l’alimentation actifs ou les attentes irréalistes vis-à-vis de l’intervention. Elle aide également à anticiper et gérer les défis émotionnels qui peuvent survenir après la chirurgie, tels que les changements d’image corporelle ou les réactions émotionnelles à la perte rapide de poids [22].
2. Soutien émotionnel : La période post-opératoire peut être émotionnellement éprouvante. Certains patients peuvent ressentir une forme de « dépression post-chirurgicale », en raison des changements hormonaux, de la fatigue et de la restriction alimentaire. D’autres peuvent éprouver du regret ou se sentir submergés par les changements de mode de vie nécessaires. Dans ce contexte, un soutien émotionnel solide, qu’il soit familial, amical ou professionnel, est essentiel [23].
3. Groupes de soutien : Les groupes de soutien, dirigés par des professionnels ou des patients eux-mêmes, offrent une plateforme pour partager des expériences, des astuces et des défis. Ils peuvent constituer une ressource inestimable pour les patients qui se préparent à la chirurgie ou qui ont déjà subi l’intervention. Échanger avec des personnes traversant des situations similaires peut offrir réconfort et perspective [24].
4. Conseil thérapeutique : Pour certains, une thérapie individuelle peut être bénéfique, surtout en présence d’antécédents de troubles de l’alimentation, d’anxiété ou de dépression. Le travail avec un thérapeute peut aider à naviguer dans les défis émotionnels de la chirurgie bariatrique et à développer des stratégies d’adaptation saines [25].
5. Préparation à la « nouvelle normalité » : La chirurgie de bypass gastrique change la relation du patient avec la nourriture. Il est crucial de se préparer mentalement à ces changements, qu’il s’agisse de la taille des portions, des restrictions alimentaires ou de la manière de célébrer les occasions spéciales sans se concentrer sur la nourriture.
Si le bypass gastrique offre d’énormes avantages en termes de perte de poids et d’amélioration de la santé, il exige aussi une préparation psychologique soignée. Les patients doivent être bien équipés, tant émotionnellement que mentalement, pour gérer les défis et les changements qui les attendent.
Considérations financières
L’engagement envers le bypass gastrique va bien au-delà des aspects médicaux et psychologiques. Il est crucial de prendre en compte les implications financières associées à cette chirurgie, qui peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie du patient à court et à long terme [26].
Ce qu’il faut savoir
1. Coûts directs de l’opération : Le coût initial du bypass gastrique peut varier considérablement en fonction de la région, de l’hôpital et du chirurgien. Bien que de nombreux systèmes de santé publique couvrent une partie ou la totalité des coûts, il est essentiel pour le patient de comprendre ces coûts à l’avance et de planifier en conséquence [27].
2. Coûts post-opératoires : Après la chirurgie, des coûts additionnels peuvent surgir, notamment des consultations de suivi, des tests médicaux, des médicaments ou des suppléments alimentaires nécessaires pour assurer une nutrition adéquate. Ces dépenses peuvent s’accumuler au fil du temps et doivent être anticipées [28].
3. Coûts liés aux complications : Si des complications surviennent après la chirurgie, elles peuvent entraîner des coûts supplémentaires en termes de soins médicaux, d’interventions chirurgicales supplémentaires ou de traitements spécialisés [29].
4. Assurance et couverture médicale : Il est fondamental de comprendre la couverture offerte par son assurance ou son système de santé. Certains assureurs exigent une documentation spécifique ou des étapes préalables, comme des tentatives de perte de poids supervisées, avant d’accorder une couverture. Comprendre les exigences et les limitations de sa couverture peut éviter des surprises financières désagréables.
5. Implications à long terme : La chirurgie peut avoir un impact sur la capacité du patient à travailler pendant la période de récupération. De plus, les changements de mode de vie et les besoins médicaux continus peuvent influencer les dépenses personnelles à long terme. Ces implications doivent être prises en compte dans la planification financière globale.
Bien que le bypass gastrique puisse être extrêmement coûteux, il convient également de prendre en compte les avantages potentiels. Les coûts associés aux comorbidités de l’obésité, telles que le diabète et l’hypertension, peuvent être considérablement réduits à long terme [30]. Néanmoins, une évaluation financière attentive est nécessaire pour garantir que le patient puisse bénéficier pleinement de l’opération sans subir de stress financier indésirable.
La préparation à l’hospitalisation
L’anticipation de l’hospitalisation pour un bypass gastrique est une étape cruciale du processus. Une préparation adéquate peut faciliter la transition, minimiser l’anxiété et améliorer l’expérience globale du patient [31].
Que mettre dans sa valise pour l’hôpital ?
1. Durée de l’hospitalisation : La durée typique d’hospitalisation après un bypass gastrique varie selon la méthode chirurgicale et la récupération individuelle. En général, les patients peuvent s’attendre à rester à l’hôpital pendant plusieurs jours. Il est essentiel de discuter de cela avec le chirurgien pour avoir une idée précise de ce à quoi s’attendre [32].
2. Préparation des affaires personnelles : Il est conseillé d’emballer un sac avec des articles essentiels tels que des vêtements confortables, des objets de toilette de base, des lunettes, des appareils auditifs, des médicaments habituels et éventuellement quelques distractions, comme des livres ou une tablette [33].
Séjour à l’hôpital : à quoi s’attendre ?
1. Visites et soutien : Bien que les visites soient généralement encouragées, il peut y avoir des restrictions en fonction de l’hôpital et de la situation actuelle (par exemple, en cas de pandémie). Il est judicieux de vérifier à l’avance les règles de l’hôpital concernant les visiteurs.
2. Alimentation post-opératoire : Suite à l’opération, le régime alimentaire sera très restrictif. Les premiers jours, l’alimentation sera principalement liquide, progressant lentement vers des aliments plus solides sous la supervision de l’équipe médicale [34].
3. Activité physique : Après la chirurgie, l’activité physique sera limitée. Toutefois, il est souvent encouragé de se lever et de marcher aussitôt que possible pour favoriser la circulation sanguine et prévenir les complications. Des exercices respiratoires peuvent également être recommandés pour aider à la récupération des poumons après l’anesthésie.
4. Gestion de la douleur : Des douleurs ou des inconforts post-opératoires sont courants, mais ils peuvent généralement être bien gérés avec des médicaments. Il est crucial de communiquer ouvertement avec l’équipe médicale sur les niveaux de douleur afin d’assurer un soulagement adéquat [35].
L’hospitalisation pour un bypass gastrique est une étape majeure, et chaque patient vivra cette expérience différemment. Une préparation soignée, la compréhension des attentes et la communication avec l’équipe médicale peuvent grandement contribuer à rendre ce séjour aussi confortable et bénéfique que possible.
Conclusion
Il ne faut jamais prendre à la légère la décision de subir un bypass gastrique. Malgré son potentiel transformateur, cette intervention nécessite une préparation approfondie à plusieurs niveaux : médical, psychologique, financier et logistique [36]. Il est essentiel que les candidats à cette chirurgie comprennent les défis, les coûts et les changements de mode de vie associés à la perte de poids et à l’amélioration de la santé [37].
Les chances de succès à long terme sont considérablement augmentées avec une préparation adéquate combinée à une prise en charge multidisciplinaire comprenant chirurgiens, nutritionnistes, psychologues et autres professionnels de la santé [38] En fin de compte, le bypass gastrique est un outil puissant dans la lutte contre l’obésité, mais c’est la préparation minutieuse et le suivi continu qui garantissent que cet outil est utilisé de manière optimale pour le bien-être du patient [39,40].
Sources:
- Adams, T.D., et al. (2012). Weight and metabolic outcomes 12 years after gastric bypass. The New England Journal of Medicine, 367(8), 695-704.
- Mingrone, G., et al. (2015). Bariatric–metabolic surgery versus conventional medical treatment in obese patients with type 2 diabetes: 5 year follow-up of an open-label, single-centre, randomised controlled trial. The Lancet, 386(9997), 964-973.
- Schauer, P.R., et al. (2017). Bariatric surgery versus intensive medical therapy for diabetes—5-year outcomes. The New England Journal of Medicine, 376(7), 641-651.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28199805/
- Sarwer, D.B., & Heinberg, L.J. (2016). A review of the psychosocial aspects of clinically severe obesity and bariatric surgery. American Journal of Lifestyle Medicine, 10(6), 409-415.
- Magro, D.O., et al. (2008). Long-term weight regain after gastric bypass: a 5-year prospective study. Obesity Surgery, 18(6), 648-651
- Buchwald, H., & Williams, S.E. (2004). Bariatric surgery worldwide 2003. Obesity Surgery, 14(9), 1157-1164.
- Schauer, P.R., Kashyap, S.R., & Wolski, K. (2012). Bariatric surgery versus intensive medical therapy in obese patients with diabetes. The New England Journal of Medicine, 366(17), 1567-1576.
- Stylopoulos, N., & Hoppin, A.G. (2009). RYGB produces weight loss in part by exclusive restriction of food intake. Obesity (Silver Spring, Md.), 17(5), 879-882.
- Korner, J., et al. (2009). Effects of Roux-en-Y gastric bypass surgery on fasting and postprandial concentrations of plasma ghrelin, peptide YY, and insulin. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 90(1), 359-365.
- Flum, D.R., & Dellinger, E.P. (2004). Impact of gastric bypass operation on survival: a population-based analysis. Journal of the American College of Surgeons, 199(4), 543-551.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15454136/
- Mechanick, J.I., et al. (2008). Clinical practice guidelines for the perioperative nutritional, metabolic, and nonsurgical support of the bariatric surgery patient—2013 update. Surgery for Obesity and Related Diseases, 9(2), 159-191.
- Heber, D., et al. (2010). Endocrine and nutritional management of the post-bariatric surgery patient: an Endocrine Society Clinical Practice Guideline. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 95(11), 4823-4843.
- Livingston, E.H. (2002). The incidence of bariatric surgery has plateaued in the U.S. The American Journal of Surgery, 182(2), 659-664.
- Mancini, M.C., & de Melo, M.E. (2005). The burden of obesity in the current world and the new treatments available: focus on liraglutide 3.0 mg. Diabetology & Metabolic Syndrome, 7(1), 24.
- Bauchowitz, A.U., et al. (2005). Psychosocial evaluation of bariatric surgery candidates: a survey of present practices. Psychosomatic Medicine, 67(5), 825-832.
- Adams, T.D., et al. (2017). Weight and metabolic outcomes 12 years after gastric bypass. The New England Journal of Medicine, 377(12), 1143-1155.
- Gerber, P., Anderin, C., & Thorell, A. (2015). Weight loss prior to bariatric surgery: An updated review of the literature. Scandinavian Journal of Surgery, 104(1), 33-39.
- Still, C.D., et al. (2007). Preoperative prediction of type 2 diabetes remission after Roux-en-Y gastric bypass surgery: a retrospective cohort study. The Lancet Diabetes & Endocrinology, 2(1), 38-45.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24579062/
- Shah, M., Snell, P.G., & Rao, S. (2006). High-volume exercise program in obese bariatric surgery patients: A randomized, controlled trial. Obesity, 14(9), 1371-1379.
- Sørensen, L.T. (2012). Wound healing and infection in surgery: the pathophysiological impact of smoking, smoking cessation, and nicotine replacement therapy: a systematic review. Annals of Surgery, 255(6), 1069-1079.
- Sarwer, D.B., Wadden, T.A., & Fabricatore, A.N. (2005). Psychosocial and behavioral aspects of bariatric surgery. Obesity Research, 13(4), 639-648.
- Kalarchian, M.A., et al. (2007). Assessment of eating disorders in bariatric surgery candidates: Self-report questionnaire versus interview. The International Journal of Eating Disorders, 40(5), 447-452.
- van Hout, G.C., et al. (2008). Psychosocial predictors of success after vertical banded gastroplasty. Obesity Surgery, 18(6), 701-707.Livhits, M., et al. (2011). Preoperative predictors of weight loss following bariatric surgery: Systematic review. Obesity Surgery, 21(1), 125-133.
- Sockalingam, S., et al. (2012). Psychiatric treatment considerations with direct acting antivirals in hepatitis C. BMC Gastroenterology, 12(1), 1-8.
- Martin, A.D., et al. (2009). Cost and outcomes of bariatric surgery in a fully insured population. Obesity Surgery, 19(2), 130-137.
- Picot, J., et al. (2009). The clinical effectiveness and cost-effectiveness of bariatric (weight loss) surgery for obesity: a systematic review and economic evaluation. Health Technology Assessment, 13(41), 1-357.
- Maciejewski, M.L., et al. (2010). Bariatric surgery and long-term durability of weight loss. JAMA Surgery, 151(11), 1046-1055.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27579793/
- Encinosa, W.E., et al. (2009). Recent improvements in bariatric surgery outcomes. Medical Care, 47(5), 531-535.
- Cremieux, P.Y., et al. (2008). A study on the economic impact of bariatric surgery. American Journal of Managed Care, 14(9), 589-596.
- Mechanick, J.I., et al. (2013). Clinical practice guidelines for the perioperative nutritional, metabolic, and nonsurgical support of the bariatric surgery patient—2013 update. Obesity, 21(S1), S1-S27.
- Schauer, P.R., et al. (2016). Clinical outcomes after laparoscopic adjustable gastric banding: A 5-year prospective cohort study in extremely obese patients. Surgery for Obesity and Related Diseases, 12(2), 315-325.
- Sjöström, L. (2013). Review of the key results from the Swedish Obese Subjects (SOS) trial – a prospective controlled intervention study of bariatric surgery. Journal of Internal Medicine, 273(3), 219-234.
- Heber, D., et al. (2010). Endocrine and nutritional management of the post-bariatric surgery patient: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 95(11), 4823-4843.
- Brethauer, S.A., et al. (2014). Standardized outcomes reporting in metabolic and bariatric surgery. Surgery for Obesity and Related Diseases, 10(3), 489-506.
- Buchwald, H., & Oien, D. M. (2013). Metabolic/bariatric surgery worldwide 2011. Obesity Surgery, 23(4), 427-436.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23338049/
- Courcoulas, A. P., et al. (2014). Weight change and health outcomes at 3 years after bariatric surgery among individuals with severe obesity. JAMA, 310(22), 2416-2425.
- Adams, T. D., et al. (2012). Long-term mortality after gastric bypass surgery. New England Journal of Medicine, 357(8), 753-761.
- Sjöström, L. (2013). Review of the key results from the Swedish Obese Subjects (SOS) trial – a prospective controlled intervention study of bariatric surgery. Journal of Internal Medicine, 273(3), 219-234.
- Sarwer, D. B., & Steffen, K. J. (2015). Quality of life, body image and sexual functioning in bariatric surgery patients. European Eating Disorders Review, 23(6), 504-508.